Site patrimonial de pêche Matamajaw
Institution muséale agrééSuivez Joe et Florence, les hôtes qui vous guideront à travers nos bâtiements patrimoniaux, dans une toute nouvelle exprérience auditive immersive qui vous plongera dans la riche histoire des la pêche au saumon et des clubs de pêche prisvés.
C'est en 1873 que George Stephen établi son domaine de pêche: La fourche. En 1908 nait le Matamajaw Salmon Club qui devienda l’un des plus célèbres camps de pêche au saumon privés de la province. Bordant les rivières Matapédia et Causapscal, le luxueux établissement a accueilli membres et invités jusqu’à son rachat par le gouvernement du Québec dans les années 1970. Par la suite, le Site patrimonial de pêche Matamajaw est devenu en 1984 un bien patrimonial classé par le ministère de la Culture et des Communications du Québec et est une institution muséale depuis 1989.
Ouvert du 8 juin au 7 octobre 2024
- Site patrimonial de pêche Matamajaw
53C, Saint-Jacques Sud
Causapscal, Québec
Maison et collection du Dr Joseph-Frenette
Site d'interprétationNous avons à Causapscal une collection unique dont tous les artéfacts de pharmacologie et de médecine ont appartenu à un seul et même médecin de campagne au 19e siècle, le docteur Frenette.
Elle est exposée au même endroit où il a pratiqué la médecine.
Fermée pour la saison 2024.
- Maison Frenette
3, rue Frenette
Causapscal
Zec Cassault
La Corporation d'Exploitation des Ressources Fauniques - Vallée de la Matapédia (CERF) a été fondée en 1978. Elle a pour mandat la gestion du territoire de la zec Casault en conformité des principes suivants :
- Fournir à des conditions raisonnables, des possibilités égales d'accès à l'utilisation récréative de la faune, pour tous ceux et toutes celles qui le désirent ;
- Assurer la conservation et l'aménagement des ressources fauniques par la recherche d'un équilibre entre la demande d'utilisation et la productivité naturelle possible.
PÊCHE
Omble de fontaine
CHASSE
Cerf de viginie,Gélinotte,Lièvre, Orignal, Ours noir, Tétas
HÉBERGEMENT
Chalet
CAMPING
Rustique, saisonnier
PLEIN AIR
Canot, Canot-Camping, Cueillette champignon, cueillette petits fruits, Kayak, Motoneige, Pêche à gué, Pêche à la mouche, Randonnée pédestre, Raquettes, Vélo de Montagne et VTT
AUTRES SERVICES
Carte du territoire, location de chaloupe, location de moteur hors-bord, Site pour les caravans, Station de vidance des eaux usées
Pont couvert Heppell
Le pont Heppell présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique reposant sur sa représentativité comme pont couvert. Au Québec, du début du XIXe siècle à la fin des années 1950, environ 1500 ouvrages de ce genre ont été bâtis. Un pont couvert est une construction en bois permettant la circulation des personnes ou des véhicules au-dessus d'un obstacle, dotée d'un toit et dont les fermes constituent les éléments porteurs de l'ensemble de la structure. Lieux de passage, les ponts couverts donnent accès aux terres de colonisation et permettent notamment la mise en marché des produits agricoles et forestiers. Ils sont donc indissociables de l'histoire du Québec. Ce pont-ci a été érigé à l'initiative des membres de la famille Heppell, l'une des familles pionnières du secteur. Désirant avoir accès aux terres de la rive ouest de la rivière Matapédia, ils utilisent d'abord des bacs déplacés grâce à un cheval et à un système de câbles et de poulies. Les Heppell font leurs premières demandes pour la construction d'un pont couvert, lien permanent entre les deux rives, vers 1908. Ils décident rapidement d'aller de l'avant, sans attendre l'aide du gouvernement. Au cours de l'hiver 1908-1909, ils profitent de la glace formée sur la rivière pour construire les culées du pont et poser les traverses. La structure du pont est complétée au cours de l'été 1909. Une partie des frais de construction est finalement payée par le gouvernement. De plus, les Heppell imposent un droit de passage aux voitures et aux piétons. Le pont couvert contribue largement au peuplement de la rive opposée au noyau d'habitations initial ainsi qu'au développement de diverses activités économiques. Aussitôt le pont terminé, une fromagerie est implantée sur la rive ouest. La structure permet aussi le commerce du bois et l'établissement d'un moulin à farine. Le pont Heppell témoigne donc des efforts de colonisation déployés au début du XXe siècle dans les environs de Causapscal. Il constitue en outre le plus ancien pont couvert subsistant dans la région du Bas-Saint-Laurent.
Le pont Heppell présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La structure reflète la popularité des ponts de type Town québécois, aussi appelé « Town élaboré », qui fait appel à une variante de la ferme brevetée en 1820 par l'architecte étatsunien Ithiel Town (1784-1844). Bien que le Québec ait connu plusieurs types de ponts couverts depuis le début du XIXe siècle, la plupart de ceux érigés pendant le XXe siècle appartiennent à ce dernier. La ferme Town est constituée de madriers placés en diagonale, formant un large treillis entre les cordes supérieure et inférieure, et attachés l'un à l'autre à chaque intersection par des chevilles de bois. Au Québec, cette structure, reconnue pour sa solidité et sa légèreté, est utilisée de façon presque systématique par les ingénieurs du ministère de la Colonisation. Des modifications lui sont toutefois apportées dès le début du XXe siècle : les dimensions des pièces de charpente sont réduites, des poteaux verticaux sont ajoutés afin de compenser la perte de résistance et des clous et des boulons remplacent le chevillage de bois plus complexe. Le type Town québécois, résultant de ces modifications, est encore plus économique, et sa simplicité permet l'emploi d'une main-d'oeuvre locale pour sa construction. Le pont Heppell constitue un exemple représentatif de ce type de structure. Il s'y rattache notamment par les poteaux verticaux solidifiant les fermes, les portiques à linteau à angles obliques, le parement en planches horizontales et les ouvertures latérales au milieu du lambris et sous la corde supérieure. Le lambris extérieur est peint en rouge comme celui de nombreux autres ponts couverts québécois, d'où l'appellation fréquente de « ponts rouges ». Ce pont rappelle donc la diffusion très large du type Town québécois au début du XXe siècle
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Mural L’envol
Inspiré par la pandémie de la COVID-19, par des échanges avec la doctorante en psychologie Marianne Valois-Demers et par les impacts psychologiques de la pandémie sur les jeunes, l’artiste en arts visuels Pierre Durette a imaginé une œuvre murale de grande dimension qui ornera la façade et un mur du Centre culturel de Causapscal. Préalablement à la réalisation du projet, afin de capter leur état d’esprit, des enfants participant au camp de jour local ont été invités à produire des dessins et des élèves du secondaire ont complété un sondage.
Réalisée avec la collaboration de l’artiste muraliste Carlos Oliva, l’œuvre a comme idée maîtresse de redonner une visibilité et une présence dans le quotidien et dans le paysage aux jeunes, qui ont été en quelque sorte « effacés » de l’œil du public pendant le confinement du printemps 2020. Alors que les impacts de la COVID-19 sur la santé physique ont été largement abordés dans l’espace médiatique, les effets et conséquences de l’isolement et du confinement ont beaucoup moins suscité de discussions, en particulier en ce qui concerne les jeunes.
La monumentalité de l’œuvre vise à créer un contraste saisissant pour l’observateur et à mettre toute l’attention sur le sujet traité. L’artiste a tenu à recréer à grande échelle les traits des crayons de cire, de bois, de feutre utilisés par les jeunes pour s’exprimer par le dessin. La représentation sur les murs de dessins d’enfants, dont l’immensité inhabituelle capte le regard à tout coup, met de l’avant l’importance de ne jamais perdre de vue la jeunesse, même en situation de crise. Les jeunes sont notre futur, sur eux repose notre avenir à tous, et l’œuvre les ramène à l’avant-plan de façon spectaculaire.
Le titre fait référence aux images qui sont en flottement et aux idées des enfants qui voyagent et s’envolent dans les airs.
« Cette mural est un hommage aux enfants. Lors de la pandémie, ils étaient absents de l’ensemble de la sphère publique, faisant partie des plus confinés. Avec ce projet, on peut voir leurs passions, leur curiosité, leurs intérêts hétéroclites. On redonne aux enfants l’espace qu’ils méritent, le cœur de la ville. » – Pierre Durette.
Église Saint-Jacques-Le-Majeur de Causapscal
Construite en 1910 au coût de 38 000$, l’église de Causapscal est de style éclectique puisqu’elle emprunte à différents styles traditionnels, entre autres :
- Byzantin : voûtes
- Roman : pierres, contreforts, arcs, portes avec linteau
- Gothique : pinacles décorés, ouvertures en ogives, grandes fenêtres, clocher en façade, haut et élégant, aspect élancé et léger.